Focus arts du fil : le manteau selon Alejandro Perez Leon

par | 26 Nov 2021 | Actualités Artesane | 0 commentaires

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     Je vais vous avouer quelque chose, je ne suis pas un grand adepte de l’hiver. Le froid, la nuit qui occupe même les journées, tout cela me plonge dans un abyme de morosité. Mais il y a une chose qui me remonte le moral quand s’annonce l’automne et les premières chutes de température : sortir du placard chapeaux et beaux manteaux. C’est justement de cette pièce dont je vais vous parler aujourd’hui, puisque le 2 décembre sortira le cours d’Alejandro Perez Leon, créateur de ALE MMXVIII PARIS, pour coudre de toutes pièces un manteau sophistiqué. Vous pouvez d’ores et déjà le précommander ici.

Le manteau, un essentiel de toute garde-robe

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     Pour l’anecdote, Alejandro est né aux îles Canaries, et n’a jamais pu porter de manteaux là-bas, les températures étant trop élevées toute l’année – cet archipel est surnommé les « îles de l’éternel printemps », je crois que je ne vais pas tarder à prendre un aller simple ! Forcément, dès lors qu’il a posé le pied à Madrid pour ses études, Alejandro a couru s’acheter un manteau, heureux de pouvoir enfin porter ce qu’il considère être sa pièce de mode préférée et la pièce maîtresse du vestiaire masculin comme féminin, qui permet de parfaire un look.

     Pour ce cours, Alejandro, poussé par la nostalgie d’une époque qu’il n’a pas vécue, mais dans laquelle il aurait aimé vivre pour la mode qui lui est liée, a décidé d’élaborer un manteau au style inspiré des années 1950, sans boutons et ceinturé à la taille. Il aurait aimé voir sa pièce sublimer la fameuse silhouette New-Look de Christian Dior en 1947.

Le manteau en tant que pièce de couture

     Le manteau est sans doute la pièce la plus imposante de tout vestiaire. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a pendant longtemps été l’apanage des nobles, que leurs domestiques aidaient à enfiler ou à enlever. Maintenant que nous sommes lancés dans l’histoire, permettez-moi une petite digression étymologique – vous commencez sans doute à avoir l’habitude de mes anecdotes antiquisantes. Le terme manteau vient du latin mantum, lui-même diminutif de mantellum, qui signifie voile. Le manteau est en effet le digne successeur de la palla et de la toge romaines ainsi que du chlamyde et de l’himation grecs. Cette pièce est donc depuis son origine une pièce d’extérieur, couvrante, avec des manches longues – ou du moins couvrant les bras, pour les modèles proches de la cape – et une certaine longueur globale, destinée à protéger du froid.

     Le manteau a bien évolué pour passer d’une simple étoffe drapée autour du corps aux pièces taillées et détaillées que nous connaissons aujourd’hui. C’est d’ailleurs par ses détails qu’Alejandro définit le manteau en tant que pièce de couture :

« En tant que pièce couture, le manteau, c’est une profusion de détails et de finitions : un col coupé dans le biais, les passants, la fente, les surpiqûres, les poches passepoilées… Des apprentissages techniques qui seront réutilisables pour d’autres pièces ! »

     Voilà donc la raison de ce cours. Au-delà d’apprendre à coudre de A à Z un magnifique manteau, le cours d’Alejandro permet d’acquérir des techniques et des compétences de couture qui pourront être utilisées au quotidien par les couturiers.

     Dans son atelier, Alejandro aime travailler les matières naturelles telles que la laine ou le cachemire, qui sont des matières luxueuses et qui tiennent chaud – ce qui, rappelons-le, est l’utilité première du manteau. Mais, si l’on veut avoir chaud, autant avoir chaud avec style ! Ses clients lui réclament d’ailleurs souvent des doublures en soie.

La réalisation du manteau d’Alejandro pour Artesane

     Comme Alejandro, je trouve que le manteau est une pièce d’exception dans une garde-robe. Un beau manteau, aux finitions soignées et aux matières nobles, attire tout de suite l’attention – et ma convoitise. Si vous désirez coudre vous-même un tel manteau, Alejandro vous explique et vous montre pas-à-pas comment le réaliser. Je lui ai donc demandé quelles étaient les spécificités de son manteau et les difficultés dans la réalisation d’une telle pièce.

     Alejandro vous prévient d’emblée qu’il faudra être patient lors de la réalisation du manteau. Ce manteau possède en effet de nombreuses finitions main, comme la fente ou les surpiqûres, qui doivent être réalisées minutieusement pour un résultat parfait. Mais nulle crainte à avoir, ces finitions ne sont pas si compliquées à réaliser en suivant toutes les étapes d’Alejandro avec soin. La difficulté réside notamment dans la maîtrise des tissus, puisqu’il va falloir coudre les finitions malgré les surépaisseurs dans les coutures, mais rien d’insurmontable !

     Si les allures dandy des silhouettes en manteau vous permettent, comme moi, d’accorder un avantage à l’hiver, si vous n’avez pas de manteau pour la saison ou si vous aimez simplement ce que ces pièces représentent en couture, Artesane et Alejandro vous invitent à précommander le cours « Coudre un manteau couture pour homme et femme » et vous donnent rendez-vous le jeudi 2 décembre pour la sortie de ce cours consacré à la confection d’un manteau sophistiqué aux finitions main. Nous espérons que ce cours vous plaira !

À bientôt chez Artesane !

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